Cher Guy,
Cette merveilleuse photo, choisie avec amour par les tiens, vient évidemment de me poignarder. Mais en même temps que de délicieux souvenirs.
Je pense à Thérèse à l'extraordinaire amour plein tendresse et complicité qui vous unissaient depuis si longtemps, à ton fils Frédéric dont tu étais si fier mais que ta pudeur dissimulait sous un humour légèrement moqueur et une tendresse bourrue, à son épouse Caroline et au parfait cadeau qu'ils t'ont fait ,la ravissante Louise , mutine sous son chapeau de paille .
Et à tous tes amis auxquels tu vas tellement manquer .
Cher Guy , c'est le coeur plein de détresse que je te dis au revoir.
Pardonne moi mais je ne résiste pas à rendre hommage à ta grande érudition et à ton amour de l'Antiquité. Ta modestie t'empêchait d'évoquer vos études d'Egyptologie à Thérèse et à toi alors que vos carrières professionnelles, en tant qu'historiens de l'Antiquité, vous absorbaient déjà tellement .
Alors tant pis : Textes des Pyramides, 213, § 134 a

        Non, ce n'est pas mort que tu t'en es allé, c'est vivant que tu es parti.

micheline chamberlan- 14-05-18