Cher Grand Frère,
Aujourd'hui tu es vraiment parti. Tu as heureusement laissé une trace indélébile de toi sur cette terre quelque peu hostile : tes deux pincesses comme tu les appelais. Tu vivras encore à travers elles et au travers de leurs futurs enfants. Tu peux être fier d'elles, elles sont ta plus belle réussite ! Je te promets de veiller sur elles et de les entourer de touter mon affection.
Ta petite soeur

Isabel Martin Sanz- 31-12-07

Hola Mickey, es « le Tone », Hello Mickey, ici « le Tone »,
Je ne me souviens plus à qui ou à quoi on devait de t’appeler ainsi, mais il me semble me souvenir que c’est toi qui m’avait baptisé de ce surnom, là où chacun des membres de « la bande » en avait déjà un ; Mickey, Vava, Tchouga et Susu ; il ne manquait plus que moi, le petit dernier pour symboliser les cinq doigts de la main. Nous étions jeunes, beaux, inconscients et surtout cons come on peut l’être à cet âge. Nous étions toujours partants pour chacun des 400 coups, et déjà à l’époque, tu étais un fonceur, un casse-cou, une tête brûlée, à l’image de ce souvenir que j’ai de toi lors d’une de nos innombrables et mémorables sorties arrosées, quand tu t’es retrouvé dans un champ, et qu’après être passé à travers ou au dessus de barbelés, tu t’es redressé avec la même expression qu’a Gaston Lagaffe quand il dit « M’enfin ! ».
Tu m’appelais encore « le Tone » il y a à peine quelques semaines, comme si rien n’avait changé, alors que j’étais passé de copain à beau-frère, après un intermède de près de vingt ans.
J’ai envie de te comparer à une étoile filante qui n’est pas faite pour s’arrêter ou se fixer, mais pour passer en laissant derrière elle des regrets, des remords, des souvenirs, tout ce qui fait la vie quoi ! Ton destin n’était apparemment pas de vivre une vieillesse heureuse entouré des tiens, mais de mener ta vie comme toi tu le voulais ; ça passe ou ça casse ; presque rien ne te faisait peur, pas plus la mort, puisque tu t’y étais préparé depuis plusieurs années.
Nous garderons de toi l’image de quelqu’un qui voulait le bonheur des autres, mais qui ne savait pas apprécier le sien, alors que les autres auraient été heureux de te savoir heureux …
Au revoir Ami et bon voyage. Adios Amigo y buen viaje !
Tony

Tony Buvens- 31-12-07

Mon cher Mickey,

Je t’écris ce petit mot d’adieu car malheureusement je ne pourrai pas être là pour t’accompagner dans ta dernière demeure. Je tenais à te dire que même si on ne s’est pas vu depuis un certain temps, que l’on ne sait pas vu très souvent car je ne te connaissais pas avant « l’union » de nos familles via la relation entre Tony et Isabel, et que même si la dernière fois que l’on s’est vu tu étais déjà à l’hôpital, à faire une cure que nous espérions salvatrice, je t’aimais et t’appréciais beaucoup. Je vais regretter nos discussions de mecs autour d’une bonne petite « Cerveza presion » comme dirait mon père, je vais regretter également nos ballades dans les rues de Benamahoma quand les autres faisaient la sieste. Malgré tout, je ne peux m’efforcer de me dire que là où tu vas, tu seras mieux qu’ici. Je sais aussi que vu le chagrin que ton départ a causé, tu vivras encore longtemps au travers de tes proches, ta mère, tes filles, ta sœur, et tous ceux qui ont la chance de côtoyer durant leur vie une personne comme toi, généreuse, souriante et qui aimait partager, biens, joies et peines. Je puis aussi te dire que malgré les moments difficiles et tristes que tu nous as fait vivre, je ne peux m’empêcher de ne retenir de toi que des instants de joie et de bonheur, des instants heureux partagés de toi à moi. Je te souhaite bon vent l’ami, et je sais qu’un jour on se reverra, mais pas tout de suite…

Quentin Buvens- 29-12-07

A mon papa.
A présent tu peux te reposer en paix, loin de la tristesse et de la douleur ... Là où tout est possible, veille sur nous comme tu l'as promis. Dors paisiblement, et maintenant je ne me fais plus de souci pour toi car je sais que tu n'es pas loin, tu es simplement de l'autre côté du chemin.
Tu continueras à vivre à travers moi ...
Ta petite princesse qui t'aime.
Laëtitia

Laëtitia Martin Sanz- 28-12-07

A mon cher et tendre Tonton. Je ne t'oublierai jamais, tu vas énormément me manquer après tout ce qu'on a fait ensemble.
Je t'aime très fort. Bisous. Veille bien sur nous.
Ton neveu Rafael

Rafael Deprost- 28-12-07