| Monsieur Jean-Pierre CLABOTS A Jean-Pierre, mon grand frère de quand j’étais petit.
C’est au crépuscule d’une vie que l’on prend vraiment la mesure de la rapidité avec laquelle le temps s’écoule. Il peut paraitre si court, que j’ai l’impression que c’était hier, que nous partagions nos jeux en pyjama, insouciants du monde qui nous entourait. Cette période d’insouciance a pris fin lorsque tu as pris ta place, celle qu’on attendait de toi. La relève. Le représentant de la famille. Le leader. Le chef d’entreprise. Un travailleur infatigable. On a toujours beaucoup attendu de toi, et tu n’as jamais hésité à répondre présent. Toutes ces responsabilités, tu les as endossées sans te dérober, toujours plus, toujours plus vite. Mais, hélas, cette course, tu l’as terminée trop tôt… Peut-être as-tu voulu aller trop vite. Aujourd'hui, tu es dans les gradins, veillant sur nous tous. Ta bienveillance est toujours ressentie et en cela tu demeures parmi nous. Repose-toi, mon cousin, mon « grand frère de quand j’étais petit ». Tu restes vivant dans nos cœurs. Et dans le mien, nous y jouons en pyjama.
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