| Madame Elisabeth HENIN Oh Bonne-maman tu me manques tant... Je n'aime pas ces dates du souvenir, surtout quand elles vous prennent au dépourvu, en plein cœur. Tu me manques tant... Je ne sais pas où ce message ira. J'espère qu'il t'arrivera... L'écrire me fait te le dire dans les souvenirs qui attestent de ta présence. Tu me manques tant... J'aimerais tellement venir te dire bonjour, passer t'embrasser. Parce que moi je sais que tu aimes ça.
J'ai encore ton odeur présente dans un des tiroirs de l'immense armoire de ce que je suis. Je sens encore ta frêle mais si forte silhouette de reine des fourmis. J'ai encore dans l'esprit tout l'amour que tu nous donnais de ta manière si brusque mais oh combien tendre. Tu me manques tant. Ton sourire, ton rire, tes bonbons jetés à la St Nicolas (on n'a jamais compris comment tu pouvais faire une ronde avec nous tout en jetant des fruitellas ?), tes crèmes, les princes à la vanille, les tartes, les galettes, la pâte que je volais pour papa et moi, les billets donnés pour une glace ou un chocolat chaud, les chipotos et les tartines de beurre et jambon trempées dans le lait chaud les we ou papa et maman partaient, le lit partagé à 3, avec les traversins pour ne ps te toucher, tes histoires sur ta famille résistante, les repas de midi, les visites pour voir si on avait besoin de quelque chose lorsqu'on était malade, l'aprrentissage de plier le linge, plier les draps avec toi, aller cueillir des fraises dans ton jardin,... Toutes ces choses qui montraient cet incommensurable amour que tu reservais à tes petits-enfants. Tu me manques tant... Si forte ! J'espère te ressembler un peu, avoir hérité ton courage face aux adversités que tu as traversées.
Tu me manques tant bonne-maman... Comme tu portes bien ce nom. Bonne maman. Bonne comme un pain à la mie légère et aérée mais à la croûte croustillante et bien épaisse. Bonne comme tes confitures de fraises et de reine-Claude.
Ooh bonne-maman. Tu me manques tant...
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